Bienvenue sur le blog du webpage de Mgr Aris.
Les questions-réponses infra sont générées à partir du groupe sur WhatsApp Synodalité. Bonne et fructueuse lecture à tous!
Brève historique de l’institution synodale dans l’église.
Le mot synode est utilisé dans toutes les confessions chrétiennes : orthodoxe, catholique, protestant. Mais le sens diffère d’une confession à une autre. Pour être plus clair la plus grande sagesse sur la question du synode se trouve de préférence dans la confession Orthodoxe. En effet chez les Orientaux le synode est à la fois une institution, une méthode et un mode de gouvernement. Après la séparation des catholiques et des orthodoxes au 11ème siècle les orthodoxes continuent de tenir des synodes tandis que chez les catholiques en Occident les synodes sont remplacés de préférence par des conciles dont 5 eurent lieu au Latran à Rome. D’ailleurs sunodos (grec) et concilium (Latin) veulent dire la même chose à la différence que synode vient du grec et concile du latin. L’église catholique redécouvre le synode à la faveur de Vatican II. Depuis soit en 1965 le synode permanent des évêques a été créé par le pape Paul VI. Mais il ne fonctionne pas comme celui des Orthodoxes. J’y reviendrai.
Dans le christianisme on a commencé à tenir des synodes au 3ème siècle. Chaque église ou diocèse pouvait tenir ses synodes si c’était nécessaire. La régulation était plus lâche et la régularité plus ponctuelle.
Dans l’église catholique il y a trois sortes de synodes depuis son institution par Paul VI : ordinaires, extraordinaires et spéciaux. Le premier synode eut lieu en 1967. Le dernier a commencé depuis l’année dernière à Rome et dans tous les diocèses du monde entier. Il prendra fin l’année prochaine en 2024.
Mais ce dernier synode soit le seizième est tel qu’il porte sur lui-même. Voilà pourquoi il s’agit d’un synode sur la synodalité.
En 2018 le pape François a fait un changement majeur dans la célébration des synodes avec le document nommé Episcopalis communio. Les changements proposés sont en train d’être mis en pratique au cours du présent synode même si le synode sur l’Amazonie avait commencé mais en petit par se conformer aux changements.
Étant donné qu’il s’agit du plus grand événement de l’église depuis Vatican II, je ne voudrais point que vous passiez à côté de cet incroyable grâce.
Pour ce synode 2021~2024 voici les documents de référence
DP= document préparatoire
Vademecum= document guide du secrétariat général du synode
DS= Document de synthèse des diocèses et des conférences épiscopales
DEC= document de travail de l’étape continentale
IL= instrumentum laboris, document sur lequel les Pères du synode travaillent actuellement.
Le synode des évêques est la plus haute instance hiérarchique de l’église. On le trouve dans l’organigramme de l’église immédiatement après le pape.
Retenez cela lorsqu’on parlera du 16ème synode ordinaire en cours.
Dans le motu proprio instituant le synode des évêques en septembre 1965, Paul VI lui donna deux missions: informer et conseiller le souverain pontife. Ce qui en fait une instance consultative. Cependant le pape lui donner un pouvoir délibératif.
Les fins du synode sont
1) Renforcer l’unité et la collaboration entre le pape et le collège épiscopal.
2) mener des actions concrètes dans le monde pour que l’église demeure fidèle à sa vocation d’instrument de salut;
3) faciliter le consensus dans l’église surtout au niveau doctrinal.
Il y a trois types d’assemblées synodales
L’assemblée synodale ordinaire
L’assemblée synodale extraordinaire
L’assemblée synodale spéciale.
C’est le pape qui choisit le thème du synode, qui le convoque, qui le préside et qui y met fin.
Chaque synode a trois phases ou étapes
Phase préparatoire pour laquelle il y a un document préparatoire
La phase de célébration qui a un document qu’on nomme en latin instrumentum laboris
Et enfin la phase de mise en fonction qui a un document final ou une exhortation apostolique postsynodale
Ce sont les normes qui régissent le synode. N’importe quel pape peut donner à une assemblée synodale un pouvoir délibératif.
Qu’est-ce qui diffère les assemblées synodales?
L’assemblée ordinaire est tenue sur un sujet qui regarde l’ensemble de l’église et son avenir institutionnel et doctrinal
L’assemblée extraordinaire c’est quand il y a urgence à traiter un sujet ou un problème regardant l’église universelle. Alors au lieu d’attendre deux ou trois ans pour convoquer un synode le pape peut convoquer une assemblée extraordinaire pour étudier la question.
L’assemblée spéciale est tenue sur un sujet ou un problème qui concerne une région ou une partie de l’église. Le dernier synode spécial était tenu sur le problème de l’Amazonie.
Pourquoi dit -on consultation? Est- ce qu’on aura a faire une élection?
Il y a toujours consultation dans l’église pour les choses importantes. Il y a des consultations qui sont publiques d’autres qui sont secrètes. Il y a aussi des consultations de types académiques surtout pour les synodes.
La petite révolution c’est que le pape François a changé la nature et la portée de la consultation. Pour le synode qui est en cours on a consulté l’ensemble du peuple de Dieu via le questionnaire en dix pôles qui a été envoyé dans tous les diocèses du monde pour aller dans toutes les paroisses, chapelle et groupes. Il faut retenir cela aussi. C’est un élément clé de participation.
Est-ce que les femmes et la prêtrise, les divorcés et la réception du corps du Christ seront sur la table?
Le synode a pour thème la synodalité comme communion, participation et mission. Mais les questions que vous soulevez seront discutées dans les circuli minores et viendront aux congrégations générales selon l’importance que leur donnera l’assemblée. Toutes les questions brûlantes et les souffrances de l’église y passeront. Cependant il faut comprendre que si l’on voulait épuiser ces questions il faudrait consacrer un synode à chacune d’elles.
La dynamique de ce synode qui est déjà une petite révolution ne supporte et ne suppose aucune question tabou.
Dernier élément: ces questions peuvent être abordées ou étudiées si elles ne figurent pas en bonne place dans le document final , cela voudra dire que l’assemblée n’en a pas fait une grande priorité.
Je peux vous dire que la synthèse de l’église des États-Unis a porté cette préoccupation.
Amortis laetitia du pape François a traité la question des divorcés remariés en 2016. Les solutions ont été données.
La question d’ordination des femmes est plus difficile à dévisser car Jean Paul II avait dit qu’il n’y a plus de discussion sur le sujet.
L’ordination des hommes mariés a été traitée à fond au synode sur l’Amazonie.
Aula
C’est un mot latin entré dans la langue académique ou savante. Le mot s’écrit ainsi aula. Il signifie cour, palais. Par extension espace de réunion et de discussion.
Est ce que plusieurs confessions religieuses peuvent participer dans un Synode ?
Dans ce synode il a 12 représentants des autres confessions chrétiennes et des autres églises. Ils ont le statut de participâtes non celui de membres du synode. Les membres sont au nombre de 363 parmi lesquels 96 non évêques. Tous les membres ont droit de vote.
Quand un sujet a été abordé ,on n’y revient pas même lorsqu’il est encore brûlant?
On peut y revenir si les Pères synodaux (c’est le nom technique des participants ayant droit de vote) le souhaitent ou si une notion a été votée en ce sens. Il faut savoir que dans le synode à côté des congrégation générales et des circuli minores dont j’ai déjà parlé il y a aussi des espaces et temps pour des prises de parole individuelle. Il suffit d’en faire la demande et on est inscrit sur une liste et on passe à son tour.
J’ajoute ce qu’on appelle une question brûlante signifie pour l’assemblée synodale une question aux enjeux qui intéressent l’avenir de l’église dans sa pastorale et sa présence au monde. J’ajoute encore si une question se trouve être brûlante cela peut vouloir dire qu’elle n’est pas encore mûre pour décision. Dans ce cas on la confie aux experts du synode qui peuvent avoir à faire des exposés techniques pour l’édification des Pères synodaux.
Donc ce n’est pas comme dans la presse.
Est-ce qu’un synode a un trait caractéristique d’un chapitre ?
C’est de préférence l’inverse. C’est un chapitre général qui a des traits pris d’un synode. Car celui-ci existe vraiment longtemps avant les chapitres. Ce qui se rapprocherait du synode c’est de préférence le chapitre d’affaires et non le chapitre d’élection.
Bonjour Mgr Aris. Dans la 3e émission spéciale sur le synode Vous aviez dit 🙁 Qu’ il y a des laics et même une religieuse faisant partis( e) :)ma question ! Est-ce qu’une religieuse peut selon vos explications et le veut du Pape François peut devenir prêtre dans l’ église ? Merci
Ce que j’ai dit dans les émissions est ceci: c’est la première fois qu’on a autant de femmes dans un synode 54. Et ensuite des femmes ont droit de vote à l’égal des cardinaux et des évêques. C’est en soi une petite révolution.
La question de l’ordination des femmes n’est pas à l’ordre du jour.
Ce que le pape veut c’est que l’église soit un peuple en marche où chacun se donne la main pour aller ensemble à la rencontre du Seigneur.
Pourquoi un synode sur la synodalité?
C’est la grande question
Ce synode sur la synodalité était demandé depuis plus de 20 ans. Seul le pape François a osé le faire. Il s’agit de réfléchir avec profondeur sur le fait que nous sommes sur le même chemin nous marchons ensemble, qu’il faut nous donner la main.
En ce sens il faut vraiment retenir le thème : pour une église synodale: communion participation mission.
Former la chaîne d’union entre les brebis et le Pasteur de l’église universelle afin de rendre dynamique cet héritage sacré .est-ce le but du synode?
Non le but du synode c’est de faire que tous les chrétiens marchent ensemble vers Dieu main dans la main comme des compagnons qui vont ensemble au même endroit, à la même destination. Mais ils sont unis dans le but et sur le chemin parce qu’ils veulent la même chose. En plus ils sont solidaires car quoi qu’il arrive ils sont compagnons.
Alors qu’ils sont ensemble sur la route ils cherchent d’autres compagnons pour la route afin que tous aient part à la récompense finale. D’où les trois mots de ce synode : communion mission et participation.
Une autre chose d’une grande importance : l’église synodale n’est pas le but du chemin mais le chemin même. Elle est chemin et met en chemin en vue de parvenir ensemble au but. voilà pourquoi elle est la dernière chance du peuple haïtien qui prend un malin plaisir à toujours cultiver la division en son sein. L’église synodale est ennemie de la division par nature.
Comment comprendre le temps de «pause» et «de jeûne de la parole» proposer par le Pape? Merci
Il ne faut pas oublier que tout synode a trois étapes.
La Première étape c’est la préparation. C’est au cours de cette étape qu’on a les enquêtes et les documents de réflexion pour l’étape suivante.
La deuxième étape s’appelle étape de la célébration. C’est à cette étape que nous sommes actuellement. Tous les documents et enquêtes sont travaillés ensemble par les Pères synodaux afin d’apporter une solution à la question de départ. Car tout synode a une question de départ qui peut prendre plusieurs formes. Je vous ai déjà donné cette question et je vous avais prié d’y répondre.
La troisième étape c’est celle de la mise en fonction ou de l’application car une fois la solution trouvée il faut l’appliquer.
Nous sommes présentement à la deuxième phase, celle de célébration. Alors le pape demande une pause pour le jeûne de la parole afin d’écouter l’Esprit Saint qui a des choses à dire à l’église afin qu’elle demeure fidèle à sa mission. Pour écouter un autre il faut faire silence. Si deux interlocuteurs parlent ensemble ils ne s’écoutent point et ne se comprennent point. Le bon sens veut que l’un parle et l’autre écoute. C’est ce que veut dire le pape.
En plus «Le synode est un chemin que parcourt l’Esprit Saint».
Ce n’est pas l’Esprit Saint qui fait le chemin c’est nous et l’église. Mais l’Esprit Saint est sur le chemin avec nous pour nous fournir toutes les aides dont nous avons besoin. Car être sur le chemin c’est aussi être exposés aux difficultés du chemin.
Existe-t-il un lien entre synodalité et mission? Merci
Dans ce synode-ci le lien est essentiel entre synode et mission parce que ce synode au lieu de réfléchir sur d’autres problèmes réfléchit de préférence sur lui-même en tant que synode. Donc les questions ne sont pas sur d’autres problèmes mais sur le synode même. Or ce qu’on a trouvé comme hypothèse de départ c’est que être en synode ou être église synodale signifie être en chemin. Cela implique de toute façon un faire ensemble. D’où la mission. Laquelle exige la communion et la participation.
Peut-on assister à une sorte de « séparation » ( des antagonismes ) à l’intérieur du synode ou même de l’église si les questions soulevées et les réponses offertes ne font pas l’unanimité?
Cette question est d’une extrême importance. Être église synodale c’est être ensemble sur le chemin où chacun se donne la main. On peut la main droite ou la main gauche. Cela ne fait aucune différence car il dépend de quel côté se trouve le compagnon. Il peut être à votre droite ou à votre gauche.
Mais et si quelqu’un ne veut point ou ne veut plus être compagnon. Alors quel que soit le coté il se trouve il ne veut aucune main tendue à lui. Il aurait même choisi de mettre les mains dans les poches avant de quitter le chemin.
Alors oui cela est possible car on ne peut forcer personne à prendre ou à donner la main ni à être ou à rester sur le chemin. Le cas le plus éloquent que nous avons est celui de Mgr Lefebvre.
Est-ce que pour ce synode-ci une chose pareille est possible ? Espérons que non.
Dieu peut toujours recoller les morceaux mais il est malheureux d’être celui par qui le scandale arrive. On sait ce qu’en pensent les hommes mais pas ce qu’en pense Dieu.
Mais j’ajoute la dynamique du synode et du concile dans l’église ce n’est pas la majorité mais le consensus et l’unanimité. Aussi quand on a la majorité on travaille encore et encore jusqu’à ce qu’on parvienne à l’unanimité. C’est pourquoi on prend du temps pour traiter n’importe quelle petite question.
Marchons ensemble: est ce que cela concerne seulement les
catholiques ou toutes les religions? Merci
Marcher ensemble étant aussi une pédagogie cel concerne d’abord ceux et celles qui vont dans la même direction avec le même but. Ainsi cela concerne en premier les catholiques, ensuite l’ensemble des chrétiens, puis les croyants et enfin tous les humains. Dans la phase de consultation de ce synode le questionnaire de base envisageait aussi les protestants et les autres croyants dans la mesure où ces derniers voulaient bien y répondre. Dans ce synode il y a douze représentants des autres chrétiens.
Cependant commençons par tisser des liens solides entre nous comme catholiques ce sera plus facile d’aller vers les autres après.
Qui font partie des Cercles mineurs? Merci
Les circuli minores sont d’abord des groupes de travail mais au fur et à mesure que le synode des évêques prend de l’expérience et avec le repli du latin comme langue de communication orale dans les assemblées ecclésiastiques, on dut se rendre à l’évidence que le latin ne peut plus être la koïnè c’est-à-dire la langue commune que tous pourraient utiliser. Alors les circuli minorés sont devenus aussi des groupes linguistiques des principales langues européennes par exemple anglais français allemand espagnol. Selon une assemblée synodale on peut ajouter deux ou trois autres groupes linguistiques dans les circuli minores.
Je ferais remarquer que le russe et le chinois pour prendre des génériques et laisser de côté les dérivés ne seraient pas facilement partie des langues de circuli minores parce que la fédération de la Russie est surtout orthodoxe et non catholique ; il n’y a pas beaucoup de chrétiens catholiques de ce côté. Pour le chinois c’est la même; les religions dominantes en Chine sont confucianisme et bouddhisme avec d’autres religions orientales telles le shintoïsme, le taoïsme etc.
Le même cas aurait pu se présenter pour l’Inde actuellement le pays le plus peuplé de la terre qui vient juste de devancer la Chine qui a longtemps la première puissance démographique du monde, mais l’Inde possède l’anglais comme langue internationale. Alors deux choses à retenir des circuli minores: des groupes de travail et des groupes linguistiques.
Ainsi Mgr Launay Saturné fait du circulus minor français avec tous les francophones du synode en célébration.
Est-ce que la liturgie va toucher la liturgie aussi ? Merci
Le synode a pour thème l’église de la Synodalité : communion, participation, mission. Facilement les trois derniers mots peuvent conduire à la liturgie mais celle-ci n’est pas un thème dominant du synode. La question dominante et non centrale de ce synode est très simple: comment pouvons-nous apprendre à marcher ensemble en écoutant l’Esprit Saint et lex autres en vue du salut du monde. C’est ma propre reformulation pour permettre de mieux comprendre. N’oubliez pas que j’ai déjà mis la question centrale sur ce groupe et que vous n’y avez pas répondu.
C’est pourquoi je n’ai pas cru de bonne méthode de vous donner les questions qu’on est en train de traiter au synode actuellement dans les circuli minores.
Ce marcher ensemble se fait à travers un dialogue sincère ou tout le monde a son mot à dire tout en respectant l’opinion de l’autre. Ceux qui sont plus versés dans la matière sont des leaders éclairés pour les autres. Ainsi c est bon de se renseigner au près d ‘eux. Une écoute attentive est importante. Des séances de formations à travers tous les secteurs intéressés sont nécessaires. La résultante va donner un produit fini. Nous serons tous fiers d’en faire partie.
Des moments de silence sont importants pour entendre le souffle de l ‘Esprit.
“Pour une Église synodale : communion, participation et mission », ce thème ne désigne t il pas la
joie?
Être et devenir des compagnons de route est toujours merveilleux surtout lorsqu’on pensait qu’on était seul sur la route, découragé. C’est un vrai bonheur et une belle joie. Rappelez vous l’épisode des disciples d’Emmaüs. Vous avez raison il y a toujours de la joie à devenir compagne et compagnon l’un de l’autre.
Se peut-il que des heurts arrivent sur le chemin entre compagnons de route? C’est toujours possible. Mais cela n’enlève point la joie de cette aventure et toutes ses promesses. C’est le positif qu’il faut regarder. D’ailleurs c’est pourquoi il faut faire confiance à l’Esprit Saint sur le chemin. Il peut aplanir les sentiers, prévenir les heurts, aider à l’écoute et promouvoir l’unité des cœurs.
Faut-il parler du synode aux enfants ? Voilà une excellente idée. On peut leur expliquer facilement comment ils ont des amis d’école et compagnons de jeux et leur faire comprendre que cela est possible aussi dans l’église. Ainsi on peut arriver à les intéresser aux choses de la foi au fur et à mesure. Surtout on peut prendre les quelques du synode et les leur poser dans un langage accessible. Vous aurez aussi des réponses merveilleuses.
Je vous prierais de provoquer des occasions pour parler du synode aux enfants : dans les écoles si possible, à la chorale, aux répétitions. Croyez-m’en, si vous arrivez à le faire, il y aura moins de gangs dans le pays dans 10 ans. Il n’y a que deux personnes au monde et dans tout l’univers qui puisse sauver les haïtiens: Dieu et un vrai haïtien. Les armes, les tractations, les officines de l’international, les missions de l’ONU, n’y peuvent rien sinon qu’aggraver les problèmes comme cela se passe sur la scène internationale.
Tout ce que vous pouvez faire pour construire une église ouverte et docile au souffle de l’Esprit, faites-le. Il peut ne pas être trop tard pour vous comme individu, mais il est assez tard pour nous comme communauté. Que voulez-vous les monades ne vont pas loin. Souvenez-vous en.
Alors si vous avez oublié où se trouvent vos mains cherchez les et soyez prêt à les rendre à un autre. C’est le premier pas vers l’église synodale. Ne regardez point ce que fait l’autre mais ce que vous avez à faire.
Avez-vous déjà été réticent à donner la main comme le bon samaritain ?
Maintenant nous allons chercher ensemble les gestes synodaux à poser au sein de votre communauté de foi ou communauté civile.
Je vous renvoie la balle. Soyez audacieux pour chercher et trouver les gestes qui font bouger les lignes dans l’église et dans la société.